2014, une année de blessures. Alors que débutaient les commémorations de la Grande Guerre, qui devait être la « der des der », le monde a vécu cette année des évènements très violents et très médiatisés : guerres, enlèvements, assassinats, viols, attentats… Parallèlement la haine et l’intolérance se déchainaient sur les réseaux sociaux, dans la presse et dans les livres.
Que souhaiter alors pour 2015 ? A la lumière de l’Evangile, nous savons que nos « vœux pieux » n’auront de sens que s’ils sont liés à nos engagements, à nos actions avec tous les hommes et femmes de bonne volonté. Nous continuerons à mener nos combats avec la force de l’espérance,
- pour faire évoluer nos sociétés, où les écarts se creusent et où le repli sur soi est une tentation permanente, vers des modes de vie plus solidaires et une citoyenneté reconnue en tout lieu pour toutes et tous ;
- pour un véritable dialogue entre les religions, les cultures, les convictions, pas seulement dans la simple tolérance, mais en cherchant les lignes de forces d’une parole et d’une action communes pour plus de justice et de paix ;
- pour la construction d’un avenir vivable pour notre planète, qui permette à tous les humains d’accéder à un vrai niveau de développement sans détruire les ressources nécessaires à tous ;
- pour refuser vigoureusement tous les discours de haine, de rejet de l’autre, de discriminations et d’exclusions en tous genres.
2015 peut être une année pleine de dangers mais aussi d’ouvertures à saisir. Gardons l’énergie d’être des passeurs d’espérance, notamment lors de l’évènement Concile 50 que nous organisons et vivrons avec d’autres.
Bonne année 2015 à toutes celles et tous ceux qui ne se résignent pas à la fatalité des égoïsmes individuels et collectifs ! Bonne année à tous les membres de toutes les associations des Réseaux du Parvis, qui tissent une toile d’espoir pour notre monde.
Marie-Anne Jehl, présidente de la Fédération des Réseaux du Parvis, et les membres du Bureau
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