Nous étions 123 personnes à participer à l’Assemblée Générale de la Fédération des Réseaux du Parvis à Rezé près de Nantes les 28, 29 et 30 novembre 2014.
Le vendredi après-midi, après un accueil au Centre les Naudières ou en gare de Nantes, nous étions une soixantaine à visiter le château d’Anne de Bretagne, les vieilles rues, la nouvelle organisation de la ville après le comblement d’un bras de la Loire. Puis nous sommes allés vers le quai de la Fosse totalement réorganisé pour l’accueil de l’éléphant et des constructions de la compagnie « Royal de Luxe ». Ensuite nous sommes revenus par Pirmill pour regagner Rezé en passant à proximité de la cité radieuse.
Le vendredi soir des personnes du groupe qui ont participé au voyage en Algérie en octobre 2014 ont fait une rétrospective de ce voyage en abordant différents thèmes : les différentes communautés, la formation des jeunes, la vie quotidienne en Algérie…
Le samedi matin a été un moment plus formel au niveau de la Fédération : le rapport d’activité général, les rapports des groupes : l’international, l’observatoire chrétien de la laïcité, le groupe Evangile et société, la Revue, le site internet et le collectif des amis de Parvis. Tous ces rapports peuvent être lus ci-après :
L’après-midi différents ateliers ont permis d’échanger dans les domaines du monde du travail, de la santé, de l’écologie, des solidarités avec les plus démunis, les jeunes, les Eglises et les communautés, l’inter-religieux et l’inter-convictionnel, les actions pour la paix et la non violence, l’international.
Quelques phrases de ces différents groupes :
« On ne s’engage pas contre qui mais contre quoi, contre un système, pas contre une personne. »
« L’attitude de bienveillance, de justice est à la base de la non-violence. »
« Dans les conflits, il peut y avoir des solutions par la médiation. »
Une grande diversité d’engagements auprès des démunis de nourriture, de papiers, de reconnaissance : Roms, personnes âgées, enfants de familles divorcées, personnes touchées par la drogue. « Les pouvoirs politiques refusent les migrants, les Roms… » « Nécessité d’une écoute, du respect, d’un accompagnement, sous formes individuelles, personnelles, sous formes collectives… en étant assuré que l’espoir existe… »
« Près des situations concrètes, on ne peut pas rester sur des normes établies. » « Toute transmission de la vie est un risque… »
« Comment notre regard se porte sur les personnes malades ? »… « Je suis émerveillé par les prises en charge à domicile. » « Aumônier en hôpital psychiatrique, je voudrais réfléchir à la santé spirituelle. » « La santé ne peut pas avoir le souci du profit. »
« Dans les premières communautés, c’est d’abord la vie de fraternité. » « Ne confondons pas vivre l’Evangile et faire vivre une institution. »
« Le monde du travail change avec des contraintes imposées sans concertation. » « Souvent on souffre au travail. « Comment sommes-nous considérés ? » « Mon prochain c’est mon collègue qui craque. » « Les nouvelles générations sont en situation plus précaires qu’auparavant. » « Il y a une diminution de la valeur travail. » « Quel regard avons-nous sur la personne qui ne travaille pas ?»
Jacques Musset a fait un approfondissement de tout ce travail en abordant la question : qui est le prochain de Jésus de Nazareth ? Et qui est mon prochain aujourd’hui ?
L’esprit qui animait Jésus se traduisait dans sa manière de s’engager résolument à travers paroles et actions à ses risques et périls, à nous de traduire cet esprit dans nos façons concrètes de nous engager et dans nos mentalités.
La fidélité n’est pas une répétition mais une re-création.
Comme le dit le poète René Char : « l’impossible, nous ne l’atteignons pas, mais il nous sert de lanterne »…
Le samedi soir nous a permis d’apprendre des danses bretonnes avec deux jeunes musiciens bretons « Duo d’houblon » de la Cie La Cotrie.
Le dimanche matin un des ateliers était sur le thème Concile 50
A 11H. une célébration bien ancrée dans la vie :
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