Depuis de longues années, nous nous sentons étrangers au système religieux catholique

Nous ressentons très profondément cette épreuve ; à certains jours et certaines heures, nous sommes tentés de déserter nous aussi purement et simplement. Qui peut nous aider ?

Nous nous tournons alors vers Jésus : comment s’est-il, pour sa part, comporté dans la religion juive de son temps ? Et nous y percevons des coïncidences avec notre situation. Les déviations qu’il a dénoncées ne sont-elles pas en effet celles mêmes que nous trouvons dans le catholicisme actuel ? Le cœur du message de Jésus que nous tenons à promouvoir ne se trouve-t-il pas dans sa manière même de vivre, à savoir un certain style de vie humaine vécu dans l’ordinaire des jours, en pratiquant le « culte en esprit et en vérité » ?

Cependant les disciples de Jésus finissent par être mis à la porte du judaïsme par ses responsables qui ne supportent plus la concurrence et les déviances de la nouvelle voie.

Nous, animateurs du groupe Pour un christianisme d’avenir, nous nous retrouvons au XXIe siècle dans une Église catholique romaine qui est infectée par toutes les maladies dénoncées en son temps par Jésus, tout comme par les déviances qui se sont introduites au cours des cinq premiers siècles telles que signalées* plus haut. Comment nous situer ?

Nous nous efforçons donc, comme lui en son temps, de dénoncer ce qui y est inacceptable parce qu’infidèle à sa pensée et à ses intentions. Nous gardons le souci de continuer à poser, de l’intérieur de notre Église, les questions de ceux qui l’ont quittée, de gré ou de force, et de certains qui la rejettent pour des raisons proches de notre analyse.

Pour lire le texte complet    Tribune – Déserter ou rester

Tribune publiée dans Golias Hebdo n° 707

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