C.A du 19 septembre 2020 par visio-conférence

Remarque préliminaire : les conditions d’une réunion par zoom étant moins souples que lors
d’une réunion en présentiel, et le temps plus compté, Jean-Pierre Schmitz a accepté de ne
pas faire oralement son rapport sur l’international et l’a envoyé ensuite par mail. Anthony
Favier n’avait pas non plus pu évoquer les activités des Amis du 68 et a également envoyé sa
contribution. Ces éléments sont en italiques dans le texte.

Introduction – méditation

Commentaire en liberté de l’évangile de la rencontre à Emmaüs, par Christiane Bascou :

Sur le chemin d’Emmaüs, la visibilité de Jésus ressuscité est de … zéro.
-malgré la rencontre, le cheminement et le dialogue avec les discipes
-malgré le travail commun sur les textes bibliques et la joie qui en découle
– C’est uniquement par leur geste de partage (ils proposent à l’inconnu de partager leur
repas) que les deux disciples de base vont permettre, vont donner une visibilité à Jésus.
Celui-ci refait alors symboliquement avec eux à l’auberge le geste qui fonde et symbolise
l’action fraternelle des chrétiens, (non pas le repas eucharistique actuel, où dans les faits,
tous reçoivent passivement un morceau partagé par un seul, mais le partage effectif et
fraternel, des uns aux autres, qui fait de chaque chrétien un acteur de sa foi, et qui a donné
toute sa force au geste symbolique). Cette action, appelée à tort ‘multiplication des pains’, a
été initiée après un discours sur la montagne et réitérée par la suite par les foules qui
suivaient Jésus dans les périphéries (par exemple près de Magadane sur la mer de Galilée –
Mt 15,29-39). A cause de Jésus, dont les paroles : « Donnez-leur vous mêmes à manger »
étaient on-ne-peut-plus claires … ils l’ont fait ! Et ceux qui les ont vus faire l’ont fait aussi :
celui qui avait donnait, celui qui n’avait pas prenait.