Nous sommes dans un temps de passages…
Nous sommes dans un temps de passages
d’un
monde à un autre
« Nous ne savons pas où nous allons
mais nous y allons »
Nous
ne savons pas
quel
sera ce nouveau monde
Nous
en voyons les prémices :
dérèglements
climatiques
dérèglements
économiques
dérèglements
militaires
les
guerres toujours présentes
Il
suffit d’un incident comme en Iran
pour
que des décisions de guerre soient prises
le
radicalisme, le fanatisme
gangrènent
des familles, des peuples…
Les
manifestations continuent
elles
sont à répétition
même
si nous condamnons les violences
nous
constatons de vraies revendications
pour
plus de justice sociale.
Le
pouvoir en place a du mal
à
reconnaître la place des plus fragiles
les
choix financiers passent en premier
les
actionnaires sont privilégiés avant les employés…
Les
idées écologiques
deviennent
essentielles
elles
traversent tous les groupes politiques
mais
elles ont du mal à se concrétiser
à
grande échelle
on
voit bien les tergiversations
les
hésitations du G 20 au Japon
du
G 7 à Biarritz…
Les
intérêts économiques,
l’argent,
l’emportent tout le temps
sur
les choix environnementaux
la
répartition des richesses.
Parfois
des décisions semblent être prises
au
niveau mondial (COP 21)
mais
elles sont enterrées, oubliées
il
n’y a pas de volonté politique
alors
retentissent ces messages des jeunes :
« Il ne s’agit plus d’être écolos
mais d’être vivants »
« Nous venons de naître au monde
cette crise, nous allons devoir vivre
avec
et aussi nos enfants et petits
enfants… »
« A quoi bon suivre une éducation
scolaire
et préparer un avenir
s’il n’y a pas d’avenir… »
Pouvons-nous
croire
à
la créativité des peuples
pour
inventer d’autres modèles ?
l’humain
et la nature
sont
indissociables
l’argent
rend l’humanité folle
on
fait de la croissance
en
épuisant toutes les ressources
en
utilisant le vivant
comme
des machines à produire
Il
faut envisager l’avenir
avec
sobriété et modération
nous
disent Pierre Rabhi, Gaël Giraud, Patrick Viveret…
Il
y a une autre logique à mettre en place
à
partir de la sobriété, la proximité
le
respect du vivant, la protection de la nature
des
nouvelles formes de participations démocratiques…
Et
dans ce contexte, quelle actualisation des Evangiles ?…