Étant passée par les arcanes universitaires en psychologie et en théologie, je connais les réticences académiques à évoquer la spiritualité. Échappant à la rationalité, à la science ou au dogme, la spiritualité est encore assez suspecte dans ces milieux. Dans le peuple, par contre, une évolution se fait ressentir. En Europe, la spiritualité a été longtemps associée à la religion dominante et donc rejetée avec elle dans le même bain, avec la même critique d’autoritarisme et de traditionalisme. Aujourd’hui, chacun se sent davantage libre de prendre la distance qu’il souhaite par rapport aux différents apports des religions ; par contre les individus sont en quelque sorte livrés à eux-mêmes – ou à internet ! – pour effectuer leur quête spirituelle.

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